Commençons par un point de définition. La pollinisation est un processus essentiel à la reproduction des plantes à fleurs, car sans lui, ces dernières ne pourraient produire ni fruits, ni graines.
Pour le dire simplement, la pollinisation consiste au transport du pollen entre les fleurs. En effet, chez de nombreuses plantes, les gamètes mâles se trouvent dans le pollen, attaché aux étamines, qui sont immobiles. Pour fertiliser le pistil d'une autre fleur, le pollen doit donc être déplacé soit par le vent, soit par la gravité, soit par un insecte.
La pollinisation par les insectes se nomme « l’entomogamie ». Elle est généralement réalisée par les abeilles, même si d’autres insectes pollinisateurs existent :
- les hyménoptères : fourmis, guêpes (les abeilles font aussi partie de cette famille) ;
- les diptères : moustiques, moucherons, mouches, etc. ;
- et les lépidoptères : papillons.
Mais comment le pollen peut-il se fixer sur l’abeille lorsqu’elle butine ? En réalité, cet exploit est possible grâce au corps de l’insecte qui se charge en électricité statique lors de son vol.
Au cours du butinage-pollinisation, toutes les parties sont gagnantes puisque :
- les abeilles ont récupéré de quoi nourrir leur colonie ;
- et les plantes peuvent se reproduire.
En somme, il s’agit d’une véritable symbiose inter-espèces qui perdure depuis des dizaines de milliers d’années.
Bon à savoir : L'Organisation des Nations Unies a désigné le 20 mai comme la Journée mondiale de l'abeille. L’objectif ? Inciter les gouvernements, les organisations, la société civile et les citoyens à protéger les pollinisateurs et leurs habitats, menacés par l’activité humaine.