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Laboratoire Français expert en phytonaturopathie depuis 2002, aux côtés des praticiens de santé naturelle
Impacts de la sécheresse sur la biodiversité : Conséquences et Solutions
Les nappes phréatiques fournissent les deux tiers de l’eau potable en France métropolitaine*, et jouent un rôle majeur dans l’agriculture. Les périodes de sécheresse, de plus en plus fréquentes ces dernières années, mettent à mal ces réservoirs d’eau naturels, menacent les cultures et nuisent à la biodiversité. Sans compter les inondations et autres catastrophes naturelles qui en découlent. En analysant ce qui se joue au niveau des sols et l’impact des différents types de sécheresses, on comprend que des solutions préventives sont possibles.
Les différents types de sécheresse
Il n’existe non pas un, mais plusieurs types de sécheresses différents, qui n’ont pas le même impact sur les sols.
Bon à savoir : La sécheresse est à distinguer de l’aridité. En d’autres termes, une zone où les pluies sont rares n’est pas en proie à la sécheresse s’il s’agit d’une caractéristique climatique normale à cet endroit (zone aride). La sécheresse est donc un phénomène avant tout ponctuel.
La sécheresse météorologique
La sécheresse météorologique se caractérise par un déficit en eau qui s’inscrit dans la durée. Concrètement, cela se produit lorsqu’il ne pleut pas pendant une longue période. En fonction de la région géographique, les critères de définition de la sécheresse météorologique vont varier.
Par exemple, en France métropolitaine, on considère que ce type de sécheresse est atteint dès lors qu’il a plu moins de 0,2 mm par jour durant deux semaines consécutives.
La sécheresse édaphique ou sécheresse agricole
La sécheresse édaphique, ou sécheresse agricole, est définie par un manque d’eau qui a des répercussions au niveau des sols, jusqu’à 2 mètres de profondeur. Par conséquent, le développement des cultures, et de la végétation de manière générale, est impacté. La sécheresse agricole dépend :
- des précipitations ;
- de la nature du sol ;
- des pratiques agricoles ;
- et des types de plantes.
La sécheresse géotechnique
Si la sécheresse impacte les sols à plus de 2 mètres de profondeur, elle est dite « géotechnique ». Nous verrons que la sécheresse géotechnique peut avoir des conséquences dramatiques, surtout dans les zones au sol argileux.
La sécheresse hydrologique
Lorsqu’on constate que les débits des rivières sont bien en deçà de la moyenne, on parle de sécheresse hydrologique. Cette situation intervient généralement suite à une sécheresse météorologique très longue ou bien lorsque les ressources en eau sont surexploitées.
On observe alors des nappes phréatiques au niveau très bas, et des rivières et cours d’eau qui atteignent l’étiage, c’est-à-dire leur niveau le plus bas.
Les conséquences de la sécheresse sur les sols
La sécheresse est à l’origine de nombreuses catastrophes au niveau des sols : craquèlement des habitations, inondations… Faisons le point.
Sécheresse et sols argileux
En France, plus de 10 millions de maisons** sont exposées au risque de retrait-gonflement de l’argile. Ce phénomène intervient suite à des épisodes de sécheresse successifs suivis d’une ré-humidification des sols. En bref, les sols se rétractent puis gonflent, ce qui occasionne des fissures dans les fondations et les murs des habitations.
Bon à savoir : Selon un rapport du Sénat***, en 2022, suite à un été particulièrement sec, ce n’est pas moins de 2,4 milliards d’€ de sinistre RGA (Retrait et Gonflement d’Argile) qui ont été enregistrés !
Des sols qui n’absorbent plus l’eau : inondations répétées dans les villes et campagnes
Après une période caniculaire, les sols sont tellement desséchés qu’ils ne parviennent plus à absorber la pluie lorsque les orages surviennent. Par conséquent, les nappes phréatiques ne se remplissent pas, la végétation n’est pas assez alimentée en eau, et des inondations surviennent.
Bon à savoir : On appelle « effet splash » l’effet de rejaillissement dû à une pluie violente sur un sol trop sec. La force de l’impact des gouttes de pluie disperse les particules du sol. Il s’agit d’une des formes d’érosion.
Préserver la biodiversité des sols pour remplir les nappes et prévenir des inondations et des sécheresses
La sécheresse des sols n’est heureusement pas une fatalité. Même si le réchauffement climatique provoque de plus en plus d’épisodes caniculaires, il est possible de protéger les sols en veillant à préserver leur biodiversité.
L’importance de la microfaune pour endiguer la pluie
Gardons à l’esprit ces quelques chiffres :
- Un sol labouré est capable d’absorber entre 2 et 10 mm d’eau par heure.
- Un sol agricole sous couvert végétal, ou bien un sol forestier, peut quant à lui absorber jusqu’à 300 mm d’eau par heure.
On comprend dès lors l’importance du degré de vie au sol. Les vers de terre jouent un rôle primordial dans l’infiltration de l’eau dans les sols : ils creusent des galeries permettant à la pluie d’atteindre les nappes phréatiques.
Les vers et autres lombrics participent aussi à la qualité de la structure de la terre, créant un humus riche en minéraux, qui retient l’eau efficacement. Pour le dire avec des chiffres, un sol riche en matière organique peut absorber 20 % d’eau en plus qu’un sol appauvri. Résultat : l’eau s’infiltrera dans les champs, plutôt que de ruisseler et de s’accumuler dans les vallées ou de provoquer des inondations parfois catastrophiques.
Sécheresse et nappes phréatiques : les solutions
Pour une agriculture résiliente, mais aussi afin de limiter les inondations et remplir les nappes phréatiques, certaines mesures de prévention peuvent être prises. Par exemple :
- Le recours à une agriculture de conservation, mettant à l’honneur la pratique des couverts végétaux dans les cultures ;
- La préservation de la microfaune en évitant l’usage de produits phytosanitaires ;
- Et la mise en place de haies plantées entre les cultures pour réduire le ruissellement.
Si elles sont mises en place et généralisées, ces solutions, couplées à une gestion raisonnée de l’eau, permettront de limiter les dégâts liés à la sécheresse dans le domaine agricole, de limiter par conséquences les inondations et aussi plus largement de limiter des risques sanitaires.
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